Cette monographie examine la grande stratégie post-révolutionnaire de l’Iran à travers ses ajustements à trois points d’inflexion clés. La première (1988-91) couvre la fin de la guerre Iran-Irak, l’effondrement de l’ordre bipolaire et la première guerre du Golfe, ainsi que les changements structurels internes consécutifs à la mort de l’ayatollah Khomeini. La seconde (2001-03) englobe les attentats du 9 septembre et les invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak. La troisième (11-2011) correspond aux soulèvements arabes les plus récents et aux pressions internes et externes croissantes auxquelles l’Iran est confronté à propos de son programme nucléaire.
Catégorie: Moyen-Orient et Afrique du Nord
La guerre contre l'État islamique : une évaluation de l'opération Shader du Royaume-Uni et de la campagne plus large de la coalition contre l'État islamique en Irak et en Syrie
Dans l’ensemble, la coalition dirigée par les États-Unis a remporté des succès considérables pour contenir et faire reculer l’État islamique en Irak et en Syrie ; cependant, il aurait fallu faire bien plus compte tenu de la puissance militaire combinée et des autres ressources des 66 membres de la coalition mondiale contre l’État islamique. Les progrès réalisés se sont fait au détriment des victimes civiles. En outre, rien n’indique que la menace terroriste que représente l’État islamique contre le Royaume-Uni diminue, malgré près de deux ans de frappes aériennes britanniques et d’autres efforts visant à cibler le groupe.
Actions du Royaume-Uni contre l’État islamique en Irak et en Syrie : briefing du renseignement n°5, avril 2016
Cette note d'information fait le point sur les développements récents du conflit contre l'État islamique en Irak et en Syrie. Il comprend également un aperçu des forces aériennes, terrestres et maritimes britanniques dans la région et une analyse des données du ministère de la Défense sur les frappes aériennes. Il conclut que l’opacité délibérée entourant les déploiements des forces spéciales britanniques permet au gouvernement britannique d’autoriser des opérations terrestres tout en affirmant qu’aucune troupe de combat britannique n’est impliquée dans le conflit, évitant ainsi le débat public et parlementaire.
Actions du Royaume-Uni contre l’État islamique en Irak et en Syrie : briefing des services de renseignement #4
Cette note d'information fait le point sur les développements récents du conflit contre l'État islamique en Irak et en Syrie. Il comprend la réponse du ministère de la Défense à un Open Briefing Demande d'accès à l'information et aperçu des actions militaires britanniques dans les deux pays, y compris les opérations terrestres - un élément souvent négligé de la campagne britannique. Il évoque également l’importante quantité de documents de l’EI récemment remis à Sky News.
Actions du Royaume-Uni contre l’État islamique en Irak et en Syrie : briefing des services de renseignement #3
Les forces britanniques restent très actives en Irak, mais ont également intensifié leurs opérations offensives en Syrie. Cependant, la majorité des frappes aériennes britanniques restent opportunistes plutôt que fondées sur le renseignement, les cibles étant à la fois identifiées et attaquées par des patrouilles aériennes de combat. Les premières blessures majeures au combat au Royaume-Uni ont été signalées, soulevant des questions sur la véritable nature et l’étendue des opérations terrestres britanniques contre l’État islamique.
Le moment de vérité de Rohani
Malgré les contraintes évidentes, les élections en Iran – qu’il s’agisse de l’Assemblée des experts, de la présidence, du parlement ou même des municipalités régionales – peuvent encore révéler beaucoup de choses aux observateurs. Et ils comptent aussi ; ils peuvent faire la différence entre la lente usure du contrôle démesuré des extrémistes ou la consolidation accrue du pouvoir entre leurs mains. Ce Open Briefing Article pour Affaires étrangères explore comment le prochain vote de l'Assemblée des experts pourrait façonner l'avenir de l'Iran.
Actions du Royaume-Uni contre l’État islamique en Irak et en Syrie : briefing des services de renseignement #2
Le 2 décembre, le Parlement britannique a voté en faveur de l'autorisation des frappes aériennes contre l'État islamique en Syrie. La RAF a depuis ciblé les têtes de puits du champ pétrolier d’Omar en Syrie et entrepris de multiples missions autour de Raqqa. Un problème clé dans la préparation du vote était le risque posé aux civils innocents dans les régions d'Irak et de Syrie ciblées par la RAF. Les affirmations du gouvernement et du ministère de la Défense selon lesquelles il n’existe aucune preuve de pertes civiles résultant de l’action militaire britannique contre l’État islamique ne résistent pas à un examen minutieux.
Briefing mensuel sur la criminalité transnationale organisée : les revenus de l'État islamique provenant de la criminalité transnationale organisée
L'État islamique est le groupe terroriste le plus riche au monde, avec un chiffre d'affaires annuel estimé entre 2 et 3 milliards de dollars. Le contrôle du groupe sur un territoire important lui permet de générer des sommes considérables grâce au crime organisé, notamment en faisant passer clandestinement du pétrole et des antiquités et en taxant les trafiquants de drogue et de personnes, ainsi qu'en prélevant des taxes et des amendes sur les populations des zones qu'il contrôle.